Critique
DECLINAISONS
ou
L'abstraction en question.
Chez Jin Bo la figure s'est effacée, non pas par la volonté de l'artiste, mais par « fading », délayée par le geste même de peindre, emporté par le flux de la couleur.
Des remous font trembler la toile et sonnent fort dans les trombes invisibles, puis ailleurs, après la tempête, de larges bandes déploient leurs ramures chamarrées.
L'énergie déployée latéralement peut parfois engendrer un souffle venu du tréfonds de la vue, avec son effet zoom, et nous envelopper sourdement.
Après le retrait de la figure comme fonction de l'infigurable, Jin Bo pose cependant une expression de l'abstrait en tant qu'inachèvement à l'œuvre. L'abstraction comme le second degré de la figuration.
La forme naît de son processus même, instable et cependant désirante dans son assomption visible.
Donner à voir une figure, une re/connaissance dans le sens de la trace déployée à partir d'une non-présence.
L'abstraction, une survenue de « l'arché », longtemps oublié, de ce qui ne fut jamais au jour et qui va jaillir en arrière-fond, une couleur qui se fait surface.
La création ne se satisfait plus de l'objet reconnaissable ou reproductible. Elle va puiser sa force dans le néant introuvable. C'est dans cette déshérence de la peinture que Jin Bo aborde notre handicap ontologique.
Il faudra s'attacher à chaque touche, à chaque nuance de couleur, à l'obturation des noirs, comme aux éclaircies.
Il faudra restituer en nous l'impossible échappée du visible pour nous porter au « visionnaire », c'est à dire, en premier lieu, à considérer la matérialité de la toile, la réalité du « peint » et ses possibilités propres, hors contexte.
Dépouillement de toute trace acquise au profit d'une renaissance lente, en accord vibratile avec les éléments présents : forme, mouvement, couleur, accident, négation du visible.
Pour l'artiste, il s'est agi de conjuguer d'autre forces enfouies, coagulées dans le temps, les faire exister avec la plus grande justesse, se frayer les passages de l'œuvre, car le temps, ici, se lit comme une partition musicale.
Penser la peinture en tant que « mise en musique » sur une « portée » que serait la toile, mais également se projetant au-delà du cadre.
Si la toile est une portée, les touches de peinture en sont les notes qui dessinent des champs (chants) ineffables et impliquant une réception différente.
Le déport de l'inscription picturale à l'interprétation subjective passe par un détour non identifiable à l'aspect du tableau. Il faut en sortir !
Pour s'en sortir, à nous de chercher d'autres identifiants sans ressemblance directe, sans assimilation du « vu » au « perçu ».
Comprendre la peinture serait rentrer en communication avec un déroulement mental-peut-être- fantasmé, lié à une mémoire déployée dans un temps « retrouvé », de sensation d'éternité ou d'infini.
Chez Jin Bo, les couleurs et les formes non délimitées permettront d'autres visions par leur délavé /mouvant et cinétique, d'ordre spectral.
On pourrait poursuivre cette approche « inquiète » en invoquant un œil blessé, une taie obturante, dégageant un autre angle non totalisant, plus ouvert sur la rêverie d'une nature vierge mais aussi pouvant se déchaîner en apocalypse. Rêve ou cauchemar.
Les drapés colorés des dernières toiles déploient une nouvelle manière certaines plus ancrées dans un environnement « Renaissance>, par une recherche acharnée aux tonalités vibrantes et une géométrie inédite. On peut y rencontrer des accents chinois chers à l'artiste, traversé par son histoire.
Ce sont alors des impressions subaquatiques et des teintes délavées, battantes aux moussons lointaines.
Si l'on ose rapprocher les abstractions de Jin Bo d'une métaphysique de l'art, ce serait pour dire autant une dématérialisation du monde qu'un déchirement intérieur laissant, béant, la possibilité de la création.
Georges Benaily. Juin 2024
DIFFRACTIONS
« ..dans l’écriture comme dans la peinture, le silence,
le silence majestueux, mutisme en lui-même inhumain et
qui fait passer dans l’art le frisson des forces sacrées,
ces forces qui, par l’horreur et la terreur, ouvrent l’homme
à des régions étrangères. »
Maurice Blanchot (La bête de Lascaux ).
Au premier abord, les toiles de Jin Bo nous apparaissent comme un tout, plus ou moins indistinct, si ce ne sont quelques détails reconnaissables et notamment des silhouettes anthropomorphiques, pointant leur halo au détour d’une forêt picturale .
Nous sommes pourtant bien en présence de la peinture comme chatoiement de touches et de couleurs.
S’en tenir à ce constat serait rater totalement la signification de cette œuvre, beaucoup plus foisonnante, au-delà de sa facture première.
A y regarder de plus près s’ouvre à nous un sens caché, s’orientant vers une allégorie hallucinatoire, projetant des parcours spéculaires inédits.
Désorienté par ce type de narratif crypté, il faut chercher ailleurs notre chemin .
De cet ailleurs, il faudra en faire un havre d’aventure vers les arcanes caverneuses, les forêts touffues, les falaises abruptes.
Le peintre, par sa mythologie imaginaire et sa technique de raclage minutieux et cinétique va nous diriger vers l’original de la forme, d’avant toute naissance.
Ces panoramiques seront autant d’allongement latéral du subjectile que de mouvement optique, balayant le cadre.
Peinture en formation, peinture en transformation, le déroulé oculaire fraye et défriche sa poétique, en suspens d’une découverte.
C’est au détour d’une transparence, dans le passage d’une couleur ou à l’arrière d’une masse, plus opaque, que paraît, souvent discrète, la silhouette humaine, hagarde et étrangère, née de la transfiguration même du rehaut coloré.
Rapportée, elle désigne un geste, qu’il soit de solitude ou prétexte à décision imminente.
Notre déambulation à travers les plis de la peinture de Jin Bo demeurera cependant étrange par son incapacité à définir une voie unique, en brouillant les pistes pour nous renvoyer à nos propres désirs. (note).
Nous pourrons ainsi nous perdre au fond de gouffres ou de forêts encore vierges ou bien tenter d’accompagner l’expectative des personnages ou leurs intentions cachées.
Les rideaux de lumière vont nous y aider grâce à la minutie du peintre et son souci des espaces sans issues.
Et si uchronie il y a, c’est que le bagage de Jin Bo a sa charge de traces de son passé chinois, de ses paysages et ces manques qu’il fallait faire naître sur la toile.
Cette traduction ne pouvait s’effectuer que par des sauts de temps, avec ses ellipses, et d’espaces avec ses seuils différenciés.
L’artiste ne nous dit-il pas lui même qu’il commence ses projets par mettre à jour ses erreurs. Son travail ultérieur consistera soit à le gommer, soit en dévoilant de subtiles métaphores.
Sa peinture poursuit sa mutation, n’est que mutation spatio/temporelle qui se joue devant nous. Son « inquiétante étrangeté » comme dit Freud nous rend attentifs aux imperceptibles passages entre les espaces, dans l’espoir d’une éclaircie, recouverte aussitôt par une nouvelle énigme. Jin Bo nous demande de rechercher des signes de survie ou d’espoir dans la quête incessante d’un sens enfoui dans l’errance même de sa pratique, guidée par un devenir non mesurable.
Prise de danger, soufflé dans les noirs « multicolores », au bord des précipices impossibles .Risques prisés du peintre aux scrupules fondés par son propre art.
Certes, l’œuvre de Jin Bo restera questionnante. Son être transgressif ne pourra en établir un éclaircissement unilatéral et complet. La vérité picturale tient , ici, aux variations formelles, à la limite de l’abstraction, forçant l’esprit dans des arcanes non formulées.
On fluctuera entre deux rives, intrigué et surpris, notre œil aux aguets d’un futur surgissement, car le peintre est le défricheur de son propre monde, sans image préconçue, sans projet clairement prédéterminé, seulement une avancée qui se découvre en se révélant. Cet univers personnel irriguera l’art dans sa plus haute acceptation, celle d’un accès au Visible comme conversion amplifiée de nos vies.
Note : tous dépositaires d’une part égarée du monde, c’est à la peinture que nous demandons par sa profonde archéologie, une clé afin d’interpréter notre incunable almanach.
Georges Benaily / juillet 2022
L’OEIL GYROPHARE
Et si nos rêves se présentaient, volatiles et diaphanes et que nous les soulevions un à un, telles des cellophanes vite délavées, se décomposant sous nos doigts et de leurs taies disséminées reformeraient les tableaux de Jin Bo !
Nos cornées bigarrées reproduites devant nous, à se demander quelles corrections amener à nos yeux ébahis, à ne plus les croire.
Comme des vagues de temps, sac et ressac, voilant et dévoilant quelles apparitions ?
Est-ce le mouvement du globe oculaire qui balaie une mémoire impossible ? Entre les couches de couleur jouant de leurs paravents ou de leurs glissières inédites.
Parfois le climat se déchaîne et le tragique veille sur les bordures. On assiste à une phénoménologie de la vision, un processus de réfraction qui nous demande une rectification mentale pour accéder au sens.
La couleur ouvre l’imaginaire pour se perdre au-delà du visible, sur d’autres plages moins inscrites dans un réel immédiat, pouvant ainsi compléter la temporalité du projet par leurs pans, troublés d’alluvions mnésiques.
Incomplétude géniale du peint, main levée, trace inaboutie, souffle suspendu, d’une expiration du trait.
Ce flux de surprises visuelles nous laisse, suspendus au merveilleux des multiples contes recoupant nos mythologies originaires comme à venir.
S’il existe une géologie de la peinture, Jin Bo a su, par un équilibre fragile, en jouer entre nappes aquatiques ou monts inquiétants ainsi que des veines rocheuses perdues dans le kaléidoscope de la nature.
Serait-ce ainsi se placer en état hypnagogique avant de sombrer dans le noir complet, à distinguer l’impossible dualité du présent emporté par les flots de couleur !
Nous nous éveillerons, écartant les gélatines comme les teintures de nos paupières, retrouver la fausse clarté du jour.
Georges Benaily
Sepembre 2023
La peinture, comme une pousse au crible de lumière drainant des restes de palettes, tels des regrets défaits.
On essuie ses pinceaux sur des paillasses sublimes d’où passent, fugaces, des signes étranges qui vous crèvent l’hospitalité.
G.B.
ECHOS D'UN CHAO CONTINU
Une montagne aux courbes fortes et tourmentées, quelques arbres hérissés, les ondes de l’eau en tourbillons.
Sur un rocher, contemplant ce panorama, un homme, tout petit.
Ceci est un paysage traditionnel chinois, Mais pour le peintre Jin Bo, cette hiérarchie, ces codes de la composition du tableau se trouvent inversés, l’homme devenant le réceptacle d’un paysage autre, un paysage intérieur, chambre de réverbération dont les facettes réfléchissent le temps, le lieu et l’âme.
Dans ses corps, dans ses visages, apparaissent les soubresauts de notre histoire, avec ses tsunamis et ses tremblements de terre dont les ruines sont les décors d’un théâtre de vies démantelées aux plaintes lancinantes.
Ici les séismes ont effacés les traces humaines et la nature lutte pour reconquérir son droit naturel à vouloir rester sauvage, à être maîtresse d’elle-même...
Antérieurement, les œuvres de Jin Bo s inscrivaient dans une recherche essentiellement picturale avec un minimum d’anecdote, comme le voulait l’Art Moderne ; son évolution l’a poussé vers des œuvres témoins d’un temps où les troubles planétaires qu’ils soient de l’ordre du naturel ou de celui de la prédation humaine, sont des peintures qui s’étendent vers des champs ou la poésie s’installe au sein des drames représentés.
Mais la poésie, n’était-elle pas déjà entrée en guerre avec le « Cri » d’Antonin Artaud ?
Michel Batlle
2010.
TOILES ETOILEES
à JIN BO (peintre)
Beauté blasphémée sous l'outrage
Des Albatros porteurs de naufrages
Beauté pressentie mais sacrifiée
A l'holocauste de l'absurdité
Corps en l'incongruité des souffrances
Cri dans la nuit des désespérances
Corps masqué par le doute
Qu'inspirent les chemins de déroute.
Corps en oubli de lui-même
Dans l'abandon qui se sème
En soif de devenir
En quête du partir.
Corps pensif par les mains tendues
Qui dans un recueillement, Un regard !
Vers le lointain évanescent
Se retrouve enfin divin, voilé, éthéré !
Beauté de sa propre substance enivrée
Chassant I 'injustice des pensées exaspérées
Comme une ultime offrande à l'amour
A jamais dans l'espoir des toujours !
Dés lors ; le tableau se fait livre
De la pointe de soie le peintre écrit
Et en un dernier geste, un autre cri,
En ces toiles étoilées : c'est l'Esprit qui se délivre ! ...
Gilles Vaussy.
JIN BO « Morphogenèse »
Par Michel BATLLE
Durant quatre millénaires, l’art chinois a reflété, dans sa continuité, une pensée quasi immuable n’ayant pour la nouveauté que peu d’intérêt. Difficile pour les occidentaux et leur histoire de l’art aux classicismes méditerranéens, de pénétrer cette pensée et donc, l’art d’Extrême Orient. Notre chance est qu’aujourd’hui, des artistes chinois viennent à nous avec un langage en partie occidentalisé; Jin Bo est de cette vague, marquée par les images du Réalisme Socialiste mais aussi par l’autre impérialisme culturel, celui de l’occident. Il en a étudié les bases de la Renaissance au Cubisme via la perspective, le volume, et tous les réalismes…
Dès le premier regard sur une de ses œuvres, nous sommes illusionnés, est-ce de la photo ou bien de la peinture ? Voila un premier intérêt à accorder à cette œuvre, celui de la curiosité. L’aspect lisse et sans trace de sa technique picturale fait surgir au prime abord le mystère et la magie de la création, c’est déjà là, un élément d’une culture traditionnelle profonde et lointaine.
UNE FIGURATION NARRATIVE CHINOISE
La tradition, la culture, les artistes chinois s’en préoccupent-ils?
L’art contemporain chinois qui n’a que 25 ans d’existence, est le produit d’une expérience occidentale. Dans l’Empire du Milieu où la contrefaçon n’est pas condamnable, une adhésion à l’internationale artistique ou plutôt un marché international de l’art, vient de donner ses fruits : du Sino Pop Art, de la Sino Abstraction, Sino Performance, des Sino Installations etc… Ce mouvement, sorte de « Figuration Narrative» aux yeux bridés, ne peut s’apprécier que, comme une étape précédant un art nouveau à venir qui saurait synthétiser un passé et des cultures très différentes de celles qui ont pu nourrir nos deux millénaires d’art occidental. Il en est de même pour le continent africain et on ne peut que rêver de ce que j’ai nommé il y a une dizaine d’années l’ « Art Accidental » (1) à savoir une rupture dans la pensée occidentale par l’émergence des cultures minorisées ; car la Chine ne pourra se satisfaire de n’être qu’une copie de l’art européen et américain, afin de ne pas, comme l’écrit le critique Fei Dawei, être des « Hommes bananes », jaunes à l’extérieur, blancs à l’intérieur.
Qui saura aujourd’hui élucider le problème sans réaliser une œuvre exotique tout en restant lui-même ?
Quelques rares artistes tel Jin Bo, donnent espoir pour des solutions qui lanceraient cet utopique pont, tant de fois évoqué entre Extrême Orient et Occident.
Pour l’instant la peinture chinoise ressemble étrangement à la peinture de l’ex Union Soviétique de la fin des années 80 sauf qu’un Lénine est remplacé par un Mao qui n’en a pas terminé de sa Longue Marche…
Jin Bo lui aussi s’est essayé à l’effigie du Grand Timonier, il l’explique : « … Je voulais voir ce que pouvait donner ma peinture avec Mao, c’est la marque d’une époque que je n’ai pas vécue mais elle fait partie de nous… » Chaque artiste cherche à évacuer le passé, à dépasser cette image prégnante, Jin Bo en a fait un sujet pictural, par un procédé de diffraction, faisant basculer cette image obsédante dans un trouble post révolutionnaire qui progressivement disparaît et disparaîtra .
L’art Moderne a été intégré et gommé et Marcel Duchamp aux oubliettes d’une nouvelle histoire, bien qu’il y ait eu rencontre fortuite entre son « Nu descendant un escalier » et certaines toiles de Jin Bo « vibrées », où l’image est démultipliée telle une pellicule de cinéma et ses 24 images seconde, en un vrai « flou artistique ».
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Édition
« JIN BO Peintures », Sept. 2002 - Toulouse
Format : A4 paysage
Nombre de page (couvertures incluses) : 24
Papier couverture : 350g, couché brillant nacré
Papier intérieur 175g, couché brillant
Reliure : point métallique
Edition : Sept. 2022
Prix : 15€ TTC* (Frais de port offert pour EU, Monaco, Royaume Uni, Suisse)
*Pour tous envois vers le reste des pays, merci de me contacter pour avoir le tarif avec les frais de port dédié.
Catalogue « Picasso 50 ans déjà », mars 2023 – Barbizon
CovArt Project, éd. Capolozos Family Art Museum, 2022, Athènes
35x35 Chinese Art Project, éd. Capolozos Family Art Museum, 2018, Athènes
« JIN BO », éd. A2Z ART, 2011, Paris
« Créateurs Contemporains En Midi-Pyrénées » - catalogue du "Rencontres d’Art 2011", éd. Quinzaine d'art en Quercy, 2011 – Montauban
Catalogue du "Salon de Mai 2011", éd. Salon de Mai, 2011 - Paris
« Intérieurs Secrets en Limousin », éd. Les Ardents Editeurs, décembre 2010 – Limoges
Catalogue du "Salon de Mai 2010", éd. Salon de Mai, 2010 - Paris
Catalogue « L’Angélus a 150 ans », mai 2010 – Barbizon
Catalogue « Nouveaux Regards sur Antonin Artaud », éd. L’Association Rodez Antonin Artaud, mars 2010 - Rodez
Catalogue « Salon de Mai 2009 », éd. Salon de Mai, 2009 - Paris
Catalogue « Salon de Mai 2008 », éd. Salon de Mai, 2008 - Paris
Catalogue « Salon de Mai 2007 », éd. Salon de Mai, 2007 - Paris
Catalogue « Salon de Mai 2006 », éd. Salon de Mai, 2006 - Paris
Catalogue « The New Transformation 2002 Nominating Exhibition Of Tianjin Young Artiste », 2002 -Tianjin, Chine
Presse
« JIN Bo ou l’art du mouvement des matière» par Julien MARION, L’INDÉPENDANT – 30 avril 2016
« Art Actuel » n°91 – mars / avril 2014
« AZART » n°61 – mars-avril 2013
« Beaux Arts » n°346 – avril 2013
« Art Actuel » n°85 – mars / avril 2013
« L’officiel Galeries & Musées » n°57 – mars 2013
« Parcours des Arts » n°28 – octobre / novembre / décembre 2011
« Le mouvement suspendu » par Gérard GAMAND, magazine « AZART » n°49 – mars-avril 2011
« La figuration narrative du peintre chinois JIN Bo » par Jean-Michel COLLET, L’INDÉPENDANT – 08 septembre, 2010
« Mise En Scènes » n° 2 – mai 2009
« Art Scènes » n° 20, 2008
Le Figaro hors série Beaux Arts magazine n°12 – avril 2008
« Les Portraits-Paysages de JIN Bo » par Bernard LESCURE, La Dépêche du Mid – 05 février 2008
« Art Scènes » n° 19 – 2007
Reportage du 58ème Salon de Ma, « AZART » n°20 – mai / juin 2006
"The New Transformation 2002 Nominating Exhibition Of Tianjin Young Artiste", reportage magazine « Chinese Oil Painting », n°4 / 2002, éd. Beaux-Arts populaires de Tianjin, 2002 -Tianjin, Chine